Reply 1988


Synopsis En 1988, La vie quotidienne de 5 familles, habitant toutes dans le même quartier de Séoul.

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"On n'avait ni Internet ni Smarphone à l'époque.

Quand j'y repense, je me demande comment on faisait pour passer le temps ?"

-Duk Seon-

 

"On dit que les bébés moches deviennent toujours super beaux.

Ça change rien d'avoir été beau jeune."

-Duk Seon-

 

"Les filles sont mieux.

Même en 999ème place, elles sont mieux."

-La mère de Duk Seon-

 

"Ne manges pas les ailes.

Tu vas t'envoler et me tromper.

Ma Duk Seon, mange."

-La mère de Duk Seon-

 

"Ce jour n'avait rien de spécial.

C'est la triste place d'une cadette.

Tous les cadets du monde le savent.

Les aînés parce qu'ils sont les plus vieux.

Les benjamins parce qu'ils sont les plus jeunes.

J'ai le rôle de bouclier.

Je pensais que mes parents voyaient tous les sacrifices que j'avais fait.

Mais ce n'était pas le cas.

Quelque part, c'est toujours la famille qui en ignore le plus."

-Duk Seon-

 

"Moi et ta mère sommes désolés.

[...]

Quand ta grande sœur est née, on avait peur de ne pas savoir comment lui apprendre.

Quand tu es née, on avait peur de ne pas savoir t'élever.

Et quand ton petit frère est né, on avait peur de ne pas savoir comment l'aider à devenir quelqu'un de bien.

On ne devient pas père à la naissance.

C'était la première fois pour moi.

Alors... j'aimerais que tu passes l'éponge, pour cette fois.

Ma fille est devenue si jolie.

Quand es-tu devenue cette si belle petite fille ?"

-Le père de Duk Seon-

 

"C'est souvent la famille qui en ignore le plus.

Mais qu'est-ce que ça fait ?

Ceux qui vous aident à surmonter des obstacles ne sont pas vos cerveaux mais ceux qui vous tiennent la main sans jamais la lâcher.

Au final, c'est la famille.

Même les héros retournent auprès de leurs familles à la fin.

Les blessures qui nous touchent et les cicatrices que la vie nous afflige, même la douleur que votre chez-vous vous inflige...

Les gens qui resteront à vos côtés et vous tiendront jusqu'à la fin... au fond, c'est la famille.

Et non, même avec ça, l'histoire se répète."

-Duk Seon-

 

"Vous disiez ?

Quand on s'est rencontrés pour la première fois ?

Excusez-moi, j'ai inhalé tellement de monoxyde de carbone quand j'étais jeune.

Ça va faire un moment maintenant.

On a grandi dans le même quartier alors...

Jamais je n'aurai pensé à me marier avec lui.

Je suis devenue folle, l'espace d'un moment, j'imagine.

Oui, je ne vois que ça.

Honnêtement, j'ai inhalé beaucoup trop de monoxyde de carbone à Ssamgmundong.

C'était sans arrêt.

J'en ai sûrement inhalé pour 20 ans.

Je crois que ma tête en a pris un coup.

Mon mari a eu de la chance.

Où est-ce qu'il aurait pu trouver une femme aussi belle que moi ?"

-Duk Seon-

"Duk Seon : Hé ! Quand est-ce que tu es revenu ?

 

Choi Taek : Hier.

Tu vas à l'école ?

 

- Ouais.

Bois beaucoup de lait et grandis vite, mon petit Taek !

Tu dois vite grandir pour pouvoir m'épouser."

 

 

C'est juste que les adultes retiennent leurs sentiments.

Ils sont tellement occupés à être des adultes, qu'ils jouent les forts à cause de la pression de leurs âges.

Mais les adultes souffrent aussi.

[…]

Malgré tout, ce n'est pas si grave d'affronter la réalité, parfois.

Si vous pouvez faire plaisir à votre mère en lui disant qu'elle cuisine bien, c'est assez pour manger ses mauvais plats.

On n'a pas toujours besoin de faire éclater la vérité pour un peu de bonheur.

Parfois, vous avez besoin d'être heureux avec une petite illusion."

-Duk Seon-

 

"C'est vrai.

Les mères, mortes ou vivantes, sont celles qui nous manquent le plus."

-Le père de Duk Seon-

 

"Un enfant-adulte (/enfant mature) ne se plaint jamais.

C'est juste qu'il a tellement vécu dans le monde des adultes, qu'il s'est habitué à toutes les situations.

Mais un enfant-adulte reste un enfant.

L'illusion est courte mais le malentendu perdure.

C'est pour ça que les illusions vous libèrent alors que les malentendus vous enchaînent."

-Duk Seon-

 

"Taek était le dernier à emménager.

Après la mort de sa mère, ils sont partis de leur village natal rempli de son odeur pour venir à Séoul.

On ne sait pas pourquoi son père a choisi ce quartier.

Mais ce dont je suis certaine, c'est que les quatre perturbateurs du quartier avaient trouvé un ami.

Taek était un enfant calme.

Alors les piles électriques du quartier, c'était un peu trop pour lui.

Mais même ça Taek restait toujours avec nous.

Même quand on faisait n'importe quoi, même quand ça faisait vraiment pitié, il était avec nous.

Bien sûr, il avait toujours la même expression au visage.

Mais il était avec nous.

Une nouvelle amitié s'était créée dans le quartier.

C'est comme ça qu'un garçon taciturne et quatre sales gosses sont devenus amis.

Et c'est comme ça que nous sommes devenus cinq."

-Duk Seon-

 

"Peu importe à quel point les choses des autres ont l'air bien, elles ont toutes leurs défauts."

-Le père de Duk Seon-

 

 

 

"Choi Taek : C'était une erreur.

 

Yu Dong Ryong : Une erreur, mon cul.

Les génies du Baduk ne font pas d'erreurs.

 

Choi Taek : Parce que je suis censé gagner tous les jours ?

 

Yu Dong Ryong : Tu dois gagner tous les jours !

Tu ne peux pas : avoir la poisse, te faire piéger, aller aux chi...

Non, t'as le droit de poser une pêche.

Mais faut pas que ça sente.

 

Kim Jeong Hwan : Hé, tu ne devrais pas rigoler.

Jure, alors.

 

Vas-y essaye « Putain de merde »."

"On est jamais plus collant et ennuyé qu'avec ceux qui nous appartiennent depuis longtemps.

Toujours est-il qu'au lieu d'utiliser « collant » et « ennuyé », on peut dire « habitué » et « confortable ».

Cette sensation d'être habitué à quelqu'un ne vient qu'après avoir passé un long moment avec eux.

Et seuls, les gens avec qui je suis à l'aise, me connaissent, m'enlacent et, savent vraiment me réconforter.

Parfois, quand vous en avez marre de leurs présences à tel point que vous ne voulez plus les voir, ils n'empêchent qu'ils restent les seules personnes qui peuvent me protéger dans ce monde.

Les gens auxquels je suis habitué, avec qui je suis à l'aise... les gens qui ont été avec moi depuis longtemps... sont des gens que je ne peux qu'aimer.

« Nous ne pouvons pas nous empêcher de les aimer. »"

-Jeong Hwan-

"La grand mère paternelle de Seon Wu : Quel terrible destin.

Qu'est-ce que j'ai bien pu faire dans mon ancienne vie pour avoir affaire à toi ?

Bon sang.

 

La mère de Seon Wu : Pourquoi vous me dîtes cela ?

Vous savez... je suis la précieuse fille de ma mère, moi aussi.

Si ma mère savait la façon dont vous me parlez maintenant, elle pleurerait toutes les larmes de son corps.

Alors, au moins pour ma mère... je ne vous laisserais plus me parler de la sorte.

Belle-maman. Ne revenez plus ici.

Je ferai de mon mieux pour éduquer mes enfants, quitte à me raser le crâne.

Et même si je ne peux pas leur acheter les dernières chaussures de marque, je ne les laisserai jamais mourir de faim, je leur achèterai des vêtements et je vivrai une vie sans avoir à regretter quoi que ce soit.

Alors, belle-maman... ne revenez plus ! 

Ne revenez plus jamais ici pour que nous puissions vivre en paix !

Je refuse de vous revoir !

Même si vous venez, la porte sera fermée !

Vous m'avez comprise ?"

 

 

"Parfois, j'avais honte de ma mère.

Je comprenais pas pourquoi elle avait l'air d'avoir autant de fierté, jusqu'à se mettre en colère comme ça.

Je ne réalisais pas à cette époque qu'il y avait quelque chose de plus précieux qu'elle voulait protéger encore plus qu'elle-même.

Et c'était moi.

Quand le véritable amour se montre, il ne se préoccupe plus de son propre orgueil.

Mais il se manifeste pour les autres.

C'est pour ça que les mères sont fortes.

[…]

On dit que Dieu a créé les mamans parce qu'il ne pouvait pas être partout à la fois.

Même quand on a l'âge de le devenir, les mères resteront toujours des anges gardiens car rien que le mot « Maman » a le pouvoir de tirer sur la corde sensible.

Les mères sont toujours fortes.

[…]

Quand on atteint l'âge de réconforter sa mère, c'est qu'on est assez mature pour lire entre les « merci » et les « je t'aime ».

Si on veut rendre sa mère heureuse, on peut juste déjà dire « Maman, j'ai besoin de toi. »."

-Bo Ra-

"Le père de Choi Taek : Si sa mère était là, elle se serait souvenue de tout.

Si sa mère était là, elle se souviendrait du rêve de conception, de l'heure,... ou ce qu'il portait le jour de sa rentrée en primaire. Tout comme vous.

Les pères ne servent à rien.

Si sa mère avait survécu à ma place... Taek aurait reçu beaucoup d'amour de la part des autres enfants.

Il aurait porté de beaux vêtements à toutes les saisons... et il aurait bien mangé.

Et quand il était malade, sa mère l'aurait tenu fort contre elle...

Pourquoi c'est moi qui suis en vie ?

 

La mère de Seon Wu : N'as-tu rien d'autres à dire ?

Personne n'est comme vous sur cette planète, monsieur Choi.

Vous lui faites à manger tous les matins.

Vous l'attendez au club de Baduk dès qu'il pleut.

Vous ne regardez jamais très fort la télé pour ne pas le déconcentrer.

Taek sait tout ça.

Il est très heureux à l'intérieur parce qu'il sait à quel point son père l'aime et prend soin de lui.

Il le sait !"

 

 

"C'est peut-être à cause des filles et des fils de ce monde que les gens commencent à croire en Dieu.

Car leurs parents n'ont toujours demandé que leur bonheur par dessus tout.

Dieu, Bouddha, Allah et le Père Noël existent sûrement pour tous les parents de ce monde autant que pour leurs enfants.

[…]

Je ne croyais plus au Père Noël à mon âge mais mon cœur battait pour ce Père Noël secret.

Les cadeaux finissent souvent dans un coin à mon âge mais cette gentillesse secrète ne suffisait pas à exprimer ce que je ressentais.

L'excitation qui ne demandait qu'à s'échapper de ma gorge me secourait sûrement si j'essayais de la retenir.

Mon cœur exploserait de honte si je l'admettais.

Je mourrais d'envie de le montrer mais je ne voulais pas me faire prendre.

C'est l'excitation que je ressentais en 1988.

Et nous avions 18 ans.

[…]

Le temps passe.

C'est pour cette raison qu'il crée parfois des adieux et qu'il laisse toujours des personnes dans le regret.

Si vous aimez quelqu'un, dîtes-le lui maintenant avant de vivre vos jours dans les regrets.

Parce que s'il y a un cadeau que le temps nous donne ce sont bien les souvenirs d'avoir aimé les autres.

Alors mettez votre honte de côté et avouez votre amour aux autres avant qu'il ne soit trop tard."

-Duk Seon-

 

"Les sentiments peuvent se transmettre par les mots.

C'est pour cette raison qu'une remarque peut donner autant de chaleur.

Dans le froid de ce monde si dur, ce qui permet de reconnaître la chaleur qu'est le présent et de faire en sorte qu'il en vaille la peine d'être vécu ce n'est pas une remarque ou un dicton plein de spiritualité.

Mais une phrase emplie de sentiments bruts."

-Duk Seon-

"On ne peut rien prévoir quand il s'agit de la mort.

C'est la vie.

Alors à quoi ça sert de vivre comme ça ?

Les gens naissent et meurt un jour."

-Le père de Choi Taek-

 

"Les filles.

Vous ne trouvez pas que la vie est vraiment trop injuste ?

Même si je vous ai déjà emprunté de l'argent par ci par là...

Je n'ai jamais fait de gros prêts et je n'ai jamais été trop endettée de ma vie.

Et mon Seon Wu ?

Bon sang... Il déteste me voir souffrir alors il ne veut plus que je fasse la vaisselle à cause de mon poignet... ou que je travaille.

Et à cause de ça, il ne m'a jamais demandé de marque de toute sa vie.

[…]

Et même si j'ai vécu comme ça toute ma vie... même si j'ai vécu comme ça...

Mais avec ça, j'ai l'impression qu'on va se retrouver tous les trois, à la rue, dans le froid.

[…]

Dites...

Est-ce que la vie n'est dure que pour moi ?

Hein ?

Pourquoi c'est si dur pour moi ?"

-La mère de Seon Wu-

 

"Seon Young, dans la vie, il arrive qu'on est besoin des autres.

Cela arrive pour tout le monde.

Ne souffre pas toute seule."

-Le père de Choi Taek-

 

"Il existe une phrase qui dit qu'on ne peut pas aller plus loin.

Pour protéger cette limite, garder cette familiarité...

Cela signifie respecter l'univers définit par ses règles pour maintenir nos relations telles qu'elles sont.

Mais si on ne la dépasse jamais, on ne connaîtra jamais ni le monde ni ses règles ni ses relations humaines existant en dehors des limites déjà fixées.

Si on veut une nouvelle relation... si on veut cet amour... on doit franchir cette limite.

Parce que si personne ne le fait, cette limite indiquera pour de bon qu'on ne peut pas aller plus loin.

Mais bien sûr, certaines limites ne devraient jamais être franchies."

-Duk Seon-

"Ta mère s'est arrêtée à l'école primaire.

Mais qu'est-ce que ça peut bien faire ?

Pour moi, ta mère est la femme la plus intelligente du monde.

Tu n'as pas besoin d'aller à la fac pour être quelqu'un d'épatant.

Qu'est-ce que tu vas faire d'un bout de papier ?

Du moment que tu es bon avec les autres et que tu fait ce qui te plaît, c'est déjà assez."

-Le père de Jeong Hwan-

 

"Tu déteste voir ta mère souffrir, non ?

Et tu te sens mieux quand tu ne la vois pas souffrir ?

Hé ! Ta mère, elle déteste vraiment ne pas pouvoir t'acheter une paire de Nike.

Pourquoi tu ne penses qu'à ce que tu détestes, toi ?

Mets-toi un peu à la place de ta mère.

Ta façon de penser est la seule qui compte, c'est ça abruti ?

Aimer quelqu'un, ce n'est pas juste vouloir leur offrir quelque chose.

C'est le désir désespéré de vouloir leur offrir.

[…]

Seon Wu, tu aimes vraiment ta mère ?

Hey, c'est vraiment difficile... d'aimer quelqu'un.

[...]

Aimer quelqu'un, ça ne veut pas dire que tu dois toujours les sentir proches de toi mais ça veut dire que tu dois te mettre un peu à leurs places.

[…]

Et parfois, aimer quelqu'un... peu importe la douleur ou le mal qu'elle vous inflige et peu importe la haine qui vous démange... vous ne pouvez pas la détester.

[…]

Aimer quelqu'un, ça ne veut pas dire qu'on aimerait pas la détester... ça veut seulement dire qu'on ne peut pas la détester."

-Bo Ra-

"Les saletés... vous croyez que votre mère sera toujours là ?

Hein ?

Vous n'êtes pas désolés pour elle ?

Soyez gentils avec elle tant qu'elle est encore là !

Grandissez un peu !

Bande d'abrutis...

Vous n'êtes pas mes enfants... vous pourriez très bien être mes ennemis."

-Le père de Duk Seon-

 

"Quand j'étais jeune, Superman vivait chez moi.

C'était le MacGyver qui pouvait tout réparer dans le monde...

Et il apparaissait n'importe où dès qu'il y avait quelque chose à réparer.

Il n'a jamais montré aucune faiblesse.

Mais j'ai appris la vérité, en grandissant.

Tout comme Superman, se sont des gens normaux, humains à l'intérieur.

Personne ne sait les choses injustes, effrayantes et difficiles que les pères rencontrent dans leurs vies.

Et maintenant, la raison pour laquelle ils ont enduré tout cela ces choses tristes et difficiles, c'est parce qu'ils ont des personnes à protéger.

Parce qu'ils ont des familles qui dépendent de ce qu'on appelle les « Papas »."

-Bo Ra-

 

 

"Seon Wu : Mais Taek, pourquoi c'est Duk Seon pour toi ?

Il y a beaucoup de personnes qui t'aime. Alors pourquoi Duk Seon ?

 

Choi Taek : C'est juste... que je l'aime.

Quand je suis avec elle, j'aime ça. Quand elle n'est pas là, j'ai l'impression de mourir."

 

 

"Duk Seon, comment te sens-tu ?

Au lieu de penser aux gens qui t'aiment, qui est-ce que tu aimes, toi ?

Tu sais très bien quel type de patate douce tu préfères. Et tu ne sais pas qui tu aimes ?

Duk Seon, enfin Soo Yeon, tu peux aimer autant qu'être aimée, tu sais ?"

-Dong Ryong-

 

"On dit que pour savoir si quelqu'un t'aime, il faut le regarder dans les yeux.

Parce que les yeux ne mentent jamais."

-Seon Wu-

 

"Le destin ne se déroule pas dans votre propre volonté si vous utilisez le terme "destin", ça doit être un moment rare qui ne tient qu'à vous.

C'est pour ça que c'est le destin.

C'est pour cela que l'autre nom que l'on utilise pour le destin est "timing".

Si jamais, aujourd'hui je n'avais pas autant été arrêté par les feux de signalisation si cette satané lumière rouge m'avait aidé juste une fois, j'aurais pu me présenter à elle comme le destin.

Mon premier amour a toujours été saisi par ce mendiant de timing.

Ce fichu timing.

[…]

Mais alors, le destin et le timing ne sont pas des coïncidences qui vous trouvent.

Ce sont des moments miraculeux résultant de décisions désespérées.

Abandonner et prendre une décision sans hésitation fait le timing.

Ce voyou était plus désespéré et j'aurais du rassembler plus de courage.

Ce n'était pas la faute des feux rouges... Ni du timing...

Mais de mes hésitations innombrables.

[…]

La vie est comme une boîte de chocolats avant que tu l'ouvres, tu ne sais pas ce qu'il y aura.

Même si tu choisis un chocolat amer, tu n'as pas le choix.

C'est le destin que j'ai choisi.

Il n'y a pas de regret, de pleurs ni de douleurs au cœur."

-Jeong Hwan-

"Le temps ne passe pas que pour nous.

Il passe aussi pour eux. Ce n'est pas une histoire de malchance.

C'est comme ça."

-La mère de Duk Seon-

 

"J'ai pensé que c'était la fin quand les fleurs fleurissent.

Mais après, une fois que cette fleur fleurit, le fruit germe.

J'avais oublié ça.

Juste parce que ma fleur avait fleuri, j'étais triste et je regrettais.

Je... N'avais pas vu ça.

J'ai peut-être pas tout réussi au travail mais pour élever mes enfants, j'ai fait du très bon boulot, pas vrai ?"

-Le père de Duk Seon-

 

"Maman.

J'ai fréquenté Bo Ra pendant 6 ans.

Mes sentiments ne sont pas qu'éphémères.

Et, je ne compte pas l'épouser tout de suite.

Je ne t'en parle pas pour ça.

Je veux sortir avec elle dans l'intention de me marier. 

Mais je veux d'abord obtenir ta permission et je veux sortir avec elle, la tête haute.

Maman, jusqu'à présent, je n'ai jamais une seule fois fait quelque chose que tu m'avais dit de ne pas faire.

L'université et même ma spécialité.

J'ai fait tout ce que tu voulais.

Je ne le regrette pas mais je veux épouser la personne que j'aime.

Ne peux-tu pas laisser passer ça cette fois ?"

-Seon Wu-

 

"Depuis quand est-ce que je l'aime ?

Je ne m'en rappelle plus.

Elle a dit que c'était depuis 1989 ?

Elle ne me connaît toujours pas alors.

Est-ce qu'elle est vraiment ma femme ?"

-Le mari de Duk Seon-

 

"L'histoire de Ssangmundong 88 ne va que jusqu'ici.

Si cette époque me manque, si cette ruelle me manque ce n'est pas parce que ma "jeune moi" me manque.

Dans cet endroit, la jeunesse de mon père, la jeunesse de ma mère, la jeunesse de mes amis et la jeunesse de tout ce que j'aime se trouve là-bas.

Ces scènes de jeunesse qui ne peuvent être répétées à nouveau, c'est avec regret qu'un dernier adieu n'a pas été prononcé.

Maintenant... À ces choses qui ont disparues, cette époque à laquelle je ne peux revenir, je lui adresse mes derniers adieux.

Au revoir, ma jeunesse. Goodbye, Ssangmoondong."

-Duk Seon-

 

"La chaleur et l'innocence, voilà pourquoi cela nous manque terriblement.

Tu entends ? Si tu entends, alors réponds-moi... Ma 1988, les jours de ma jeunesse."

-Duk Seon-